Le management n’est plus une simple relation hiérarchique entre un collaborateur et sa hiérarchie. Les choses sont en effet appelées à évoluer. Le rapport hiérarchique ne suffit plus à définir le management. La collaboration est dorénavant basée sur l’échange et la communication entre les entités. Le management 3.0 émerge peu à peu.
Management 3.0 : qu’en est-il de ses prédécesseurs ?
Le management 3.0 a fait son apparition il y a quelques années de cela. Il se distingue par les autres techniques de gestion l’ayant précédé. Avant de comprendre ce qu’est ce type de management, encore faut-il assimiler les versions 2.0 et 1.0.
Le management 1.0 est en fait la définition que le Taylorisme lui donne. Ce sont ainsi les gestionnaires qui ont le pouvoir de décider. Les salariés pour leur part restent au niveau d’exécutants. Les subordonnés faisant preuve d’implication sont récompensés tandis que les moins performants reçoivent des sanctions. Ainsi, pour progresser dans l’entreprise, il est capital de s’élever dans la hiérarchie.
Quant à la version 2.0 du management, elle garde une composante hiérarchique importante et propose aux salariés de participer beaucoup plus. Ces derniers sont alors plus connus sous le nom de collaborateurs. Les managers et les employés partagent l’information. Toutefois, le manager garde son pouvoir par rapport à l’équipe qu’il dirige.
Management 3.0 en quoi cela consiste ?
Le management 3.0 met en place différentes pratiques pour apporter un équilibre aux relations entre les collaborateurs et les managers. Cependant, cela signifie passer par divers changements surtout au niveau de la mentalité et de l’organisation en entreprise.
Chaque salarié qui opère dans l’entreprise a le même niveau d’information que les autres. Cela s’applique tant aux cadres qu’aux non-cadres. Il est nécessaire d’appliquer une politique de transparence dans ce cas.
Tout le monde accède alors aux informations de l’entreprise. Ces dernières ne sont pas uniquement réservées aux cadres.
Les caractéristiques du management 3.0
Le management 3.0 vise à encourager l’auto-organisation d’une part et l’autonomie d’autre part. De même, les collaborateurs sont conviés à prendre des risques. Le droit à l’erreur est alors une règle étant donné que prendre des risques signifie souvent s’exposer à des erreurs.
Les managers disposent d’un maximum de liberté, mais il en est de même des collaborateurs. Ces deux parties peuvent tomber d’accord sur les objectifs qu’il faut atteindre. La hiérarchie forte n’existe plus, car elle est considérée comme étant une entrave à l’innovation.
Les salariés peuvent prendre des initiatives. La confiance règne alors entre tous les travailleurs. La prise de décision comme la transparence sont capitales dans ce style de management.